Et ça, ça me touche

Faible.

Archi-Faible.

Il parait que je le suis, physiquement du moins. Lors d’un déménagement, je fais souvent office de bloc-porte.

Je suis aussi sensible, archi-sensible.

J’ai la larme facile.

Pour preuve, j’ai versé une larme pendant le générique de début du dernier Marvel car les Avengers m’avaient manqué.

Un proche m’a récemment fait cette remarque : « Mais pourquoi tu pleures, c’est pas triste ! »

Non, c’est pas triste, mais les Indes galantes by Clément Cogitore, ça me bouleverse.

Lorsqu’une œuvre me touche, que ce soit par des coups de pinceaux impétueux ou par des mots qui résonnent justes, j’aime explorer en profondeur l’histoire de l’artiste, ce qui l’a inspiré, s’il a réussi à projeter hors de lui ces émotions qui lui étaient impossible de contenir à l’intérieur.

Les émotions encore, thématique qui me passionne, ce qu’elles racontent de nous, je vous partage ce qui me touche.

Je vous parlais des Indes Galantes de Clément Cogitore. La puissance qui se dégage de chaque note de l’entrée « Les Sauvages », la violence contenue dans la chorégraphie, le krump qui m’a toujours ému. Ce n’est pas triste, c’est l’expression de la colère par le corps, par la danse. C’est ce besoin irrépressible de laisser éclater un ressenti intérieur, pas par les mots, car ils ne sont pas assez forts pour décrire cette rage. Comme lorsque l’on ne trouve plus les mots pour exprimer une colère ou une frustration, et qu’un « AHHH » peut parfois être un soulagement. C’est la rencontre de deux mondes que tout oppose, le respect et l’admiration mutuels des artistes, ceux qui s’expriment par le corps et ceux qui s’expriment par la voix.

Et ça, ça me touche.

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